
Notre histoire
Issus des escadrons de combat et de formation de l’armée de l’Air et de l’Espace, 65 hommes et femmes œuvrent quotidiennement au service de la Patrouille de France. Considérée comme l’une des plus prestigieuses formations acrobatiques au monde, celle que l’on surnomme la Grande Dame évolue dans le ciel avec grâce et élégance depuis 1953.
En plus de représenter l’armée de l’Air et de l’Espace, la Patrouille de France démontre le savoir-faire et l’engagement des forces en France et à l’international, entretient la cohésion nationale, fait découvrir la filière d’excellence qu’est l’aéronautique, et participe au dynamisme des territoires ainsi qu’au recrutement du secteur de la défense.
Sélectionnez une date et voyagez à travers le temps
1931
La démonstration a lieu sur le terrain d’Etampes-Mondésir et est effectuée par les moniteurs de l’Ecole de perfectionnement au pilotage sur Morane-Saulnier MS.230. La formation est alors composée de trois appareils.


1932-1939
Sous le commandement du capitaine Fleurquin, la patrouille d’Etampes reçoit un franc succès et est choisie pour représenter la France lors de meetings internationaux. Elle rejoint Salon-de-Provence en 1937 sous le nom de « Patrouille de l’Ecole de l’Air ».
1947
La Seconde Guerre mondiale met un coup d’arrêt aux meetings aériens. Cependant, en 1947, une nouvelle patrouille voit le jour à l’école des moniteurs de Tours. Elle déménage rapidement pour revenir à Etampes sous le titre d’« Escadrille de présentation de l’armée de l’Air ».


1953
Après la Seconde Guerre mondiale, les patrouilles acrobatiques font florès, mais c’est la 3e escadre du Commandant Delachenal, basée à Reims, qui se verra baptisée du nom de Patrouille de France. Ce patronyme lui est attribué par Jacques Noetinger, commentateur du meeting d’Alger le 17 mai 1953, qui clame devant le public « Mesdames, messieurs, la Patrouille de France vous salue ! ». Le 14 septembre de la même année, l’État-major officialise ce nom.
1964
Entre 1953 et 1963, la Patrouille de France change quatre fois d’escadre. Celles-ci perpétuent tour à tour ses traditions et contribuent à son succès international. En 1964, la patrouille est dissoute du fait de restrictions budgétaires. Soucieux de garder vivant le nom de Patrouille de France, le ministère des Armées décide toutefois de conserver la Patrouille de l’École de l’Air. Durant seize ans, les six Fouga Magister de l’école de Salon-de-Provence deviennent le flambeau de la voltige aérienne française.


1981
Désormais composée de neuf aéronefs, la patrouille des Fouga Magister effectue sa dernière représentation en 1980. L’Alpha Jet intègre la Patrouille de France en 1981 avec sept appareils, puis huit en 1982. A la fois plus moderne et plus performant, il offre une meilleure maniabilité et des capacités de vol plus avancées, idéales pour les acrobaties spectaculaires de la Patrouille. Aujourd’hui encore, cet avion reste le fier porte-drapeau des pilotes acrobates de l’armée de l’Air et de l’Espace.
2023
En 2023, la Patrouille de France fête ses 70 ans lors du Meeting National de l’Air (MNA) organisé pour l’occasion sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. L’évènement est un succès et attire environ 70 000 spectateurs. Une centaine d’aéronefs civils et militaires, français et étrangers, y participent, au sol et dans les airs.


2024
La Patrouille de France contribue au rayonnement de la France auprès du public français et international lors de nombreux évènements d’envergure en 2024, et notamment à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (JOP) ainsi que pour les 90 ans de l’armée de l’Air et de l’Espace organisés dans les jardins du Château de Versailles.