Notre histoire

C’est en 1934 que l’arme aérienne acquiert son autonomie devenant l’« armée de l’Air » à part entière.

Au fil des décennies, elle s’impose comme l’acteur clé de la défense et de la sécurité de la France. Dès le début des années 1960, ses trois missions stratégiques se structurent : la protection de l’espace aérien national, l’intervention par le déploiement d’actions immédiates en cas de besoin en dehors des frontières, et la dissuasion avec la mise en œuvre de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. 

Les aviateurs et aviatrices de l’armée de l’Air et de l’Espace, qui mènent au quotidien ces missions, sont animés par des valeurs essentielles : de respect, d’intégrité, de sens du service et d’excellence.

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1934

Naissance 
de l’armée de l’Air

A la suite du décret du 1er avril 1933 autorisant l’existence d’une armée de l’air indépendante, la loi du 2 juillet 1934 vient lui donner naissance et en fixe l’organisation générale. La mise en place de son identité se matérialise par le choix de l’uniforme « Bleu Louise », le port de la casquette et le poignard comme symbole du commandement. Dès 1909, l’aviation militaire française avait vu le jour avec l’achat des premiers aéroplanes au sein de l’armée. Les premières escadrilles appartenaient alors à l’armée de terre.  

Notre histoire​ 1934
© Service historique de la Défense, Vincennes

1935

Création de l’école 
de l’Air

Créée en 1935, deux ans après l’armée de l’Air, l’école de l’Air s’installe provisoirement dans l’aile des Petites Écuries du château de Versailles. Elle fait sienne la devise « Faire face » du capitaine Guynemer, prestigieux pilote de chasse tombé au combat en 1917, et qui donne son nom à la première promotion de l’école. Depuis, la tradition se perpétue et chaque promotion porte le nom d’un « parrain » à la carrière exemplaire. L’école de l’Air s’installe deux ans plus tard à Salon-de-Provence.  

1940

Création des Forces aériennes françaises libres (FAFL)

Après la défaite de la France en juin 1940 et l’armistice avec l’Allemagne, de nombreux pilotes français refusent la capitulation et rejoignent le général De Gaulle à Londres. Ils forment les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et s’intègrent à la Royal Air Force. Les FAFL participent à la bataille d’Angleterre, réalisant des missions de défense et d’attaque contre la Luftwaffe. Bien que limitées en nombre et en moyens, elles marquent le début de la résistance aérienne française aux côtés des Alliés.

© Service historique de la Défense, Vincennes
Notre histoire​ 1945

1943-1944

L’armée de la Libération

A partir de 1943, les FAFL s’intègrent dans l’armée de la Libération et leur rôle devient crucial. Après avoir renforcé leur flotte et leur logistique, elles participent aux combats en Afrique du Nord, en Italie et, en 1944, au débarquement en Normandie.

1944

Les aviateurs du Débarquement

Le 6 juin, lors du débarquement en Normandie, les forces aériennes françaises jouent un rôle clé aux côtés des Alliés. Parmi les 3 000 aviateurs engagés, 227 pilotes prennent part à l’offensive avec 135 appareils, réalisant un total impressionnant de 217 sorties de chasseurs et 23 sorties de bombardiers. Leur mission principale : protéger la flotte et sécuriser le déploiement des premières troupes terrestres, notamment dans le secteur d’Utah Beach. Ces interventions aériennes contribuent à la réussite de l’opération Overlord et marquent un tournant décisif dans la libération de la France.

Notre histoire​ 1940
© armée de l’Air et de l’Espace © Morgane VALLE / Armee de l'Air et de l"Espace / Defense

1956

Création des commandos parachutistes de l’air (CPA)

Inspirés des commandos parachutistes de l’armée de Terre, les commandos parachutistes de l’Air (CPA) sont créés en 1956 au sein de l’armée de l’Air dans le but de disposer d’unités spécialisées dans les opérations aéroportées et les missions de commando. Entrainés pour sauter en parachute et intervenir derrière les lignes ennemies, les CPA se sont rapidement illustrés dans les guerres de décolonisation. Aujourd’hui, ils jouent un rôle clé dans les forces spéciales françaises, avec des missions de lutte contre le terrorisme et d’interventions à l’international.

1964

L’armée de l’Air s’équipe de l’arme nucléaire française

En 1964, l’armée de l’Air met en œuvre la première composante nucléaire stratégique avec le couple Mirage IV – C 135, marquant un tournant dans la puissance militaire du pays. Le bombardier supersonique devient un élément clé de la force de dissuasion nucléaire de la France. Conçu pour frapper des cibles ennemies à grande distance, le Mirage IV renforce la capacité de la France à se défendre de manière autonome.

© Service historique de la Défense, Vincennes
© Service historique de la Défense, Vincennes

1984

La mise en service des premiers Mirage 2000

Modèle développé pour remplacer les Mirage III et les Mirage F1, le Mirage 2000 est mis en service en 1984. Dans un contexte de guerre froide, il répond aux nouvelles exigences de défense aérienne et de supériorité aérienne. Cet avion de chasse se distingue par sa capacité à accomplir des missions de combat air-air, de frappes au sol et de reconnaissance, et par ses systèmes avioniques avancés lui permettant d’atteindre de grandes vitesse et de manœuvrer avec agilité. Cette étape-clé marque l’entrée de la France dans une nouvelle ère de technologie de défense aérienne.

2006

La mise en service du Rafale dans l’armée de l’Air

Introduit dans l’armée de l’air au début des années 2000, le Rafale vise à remplacer les Mirage F1 et Mirage 2000. Cet avion de chasse multi-rôle, capable d’effectuer des missions de combats air-air et air-sol, et de reconnaissance, a rapidement fait ses preuves en opérations extérieures. Projet stratégique majeur pour la France, le Rafale permet de renforcer les capacités de défense aérienne et d’attaque tout en soutenant l’industrie française de l’armement.

© Olivier RAVENEL/Armée de l'air/Armées
© Jean-Luc Brunet/Armée de l'air/Défense

2020

L’armée de l’Air prend une dimension spatiale

Changement symbolique et stratégique majeur pour la France, l’armée de l’Air devient l’armée de l’Air et de l’Espace en 2020. Ce changement de nom intervient dans un contexte de montée en puissance des enjeux liés à l’espace, désormais considéré comme un domaine militaire à part entière. Il fait notamment suite à la création du Commandement de l’Espace qui succède en 2019 au Commandement interarmées de l’Espace (CIE) opérationnel depuis 2010. L’armée de l’Air et de l’Espace garantit la souveraineté française et protège les intérêts du pays dans l’espace, où règnent de plus en plus de rivalités géopolitiques.

2024

L’armée de l’Air et de l’Espace fête ses 90 ans

L’armée de l’Air et de l’Espace a fêté ses 90 ans les 27 et 28 juin 2024 à Versailles, berceau historique de la création de l’armée de l’Air. Expositions, conférences et rencontres ont ponctué ces deux jours de festivités, clôturées par un spectacle unique dans les jardins du château de Versailles. A cette occasion, les Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (Patrouille de France, Rafale Solo Display, A400M, Équipe de voltige, Équipe Phénix de parachutisme) ont rendu hommages aux Aviatrices et Aviateurs en réalisant, devant plus de 20 000 spectateurs, des démonstrations de très haut niveau lors du spectacle des Grandes Eaux Nocturnes.

Photo à gauche : ©Audrey CHAGUET/Armée de l'Air et de l'Espace Photo à droite : © Valérie Lanata

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